21.02.19 - Cela fait six mois environ que Patrick Fus est à la tête de Metaltec Suisse. Dans cette interview, il évoque ses objectifs et les défis futurs qu’il prévoit pour la branche et les entreprises.
Quelles ont été vos priorités de travail ces derniers mois ?
Les derniers mois ont passé à la vitesse de l’éclair J’ai fait d’innombrables expériences et beaucoup appris. Cette période a été très intense et passionnante. L’essentiel pour moi était de comprendre et de me familiariser avec les projets actuels de mes collaborateurs, ainsi qu’avec leur travail au sein des commissions respectives.
Quels sont vos objectifs et projets cette année ?
L’un des dossiers clés est sans aucun doute l’élaboration de la nouvelle stratégie de l’association professionnelle 2020+, en concertation avec le comité directeur, bien sûr. Sans oublier les thèmes d’actualité tels que la révision de la formation professionnelle supérieure, les ajustements dans le cadre des nouvelles normes de protection incendie et un solide échange d’informations avec les membres et leurs comités spécialisés régionaux. Je suis aussi ouvert à la discussion. Le plus simple est de me contacter par e-mail : p.fus@amsuisse.
Qu’est-ce qui caractérise aujourd’hui les entreprises de construction métallique ?
La grande souplesse avec laquelle elles répondent aux multiples attentes de leurs clients, leur important savoir-faire et le fait qu’elles soient toujours prêtes à remettre en question leurs modèles commerciaux et à les adapter si nécessaire. Il n’y a pas deux entreprises qui se ressemblent. Ce sont les idées individuelles, la clairvoyance et les compétences des collaborateurs qui font la force des entreprises et donc de l’industrie.
Quels sont les principaux défis qui attendent la branche et les entreprises ?
La concurrence dans le secteur de la construction devient de plus en plus dynamique et innovante. Outre les produits et solutions appropriés, les enjeux clés sont les changements liés à la numérisation, dans la manière d’aborder les clients, au niveau des processus, ainsi que la pénurie de main-d’oeuvre qualifiée. Ils ne se font pas tout seuls. Pour être prospère, une entreprise doit embrasser les changements. Selon son orientation, ceux-ci peuvent être d’ordre artisanal, industriel ou numérique. Gérer l’évolution permanente est un défi.